Le récit des 7 étapes de ce périple...


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Comme pour les autres périples tous les préparatifs, réservations, prévisions, informations… ETC avaient été faits en temps voulu, c’est-à-dire bien avant ce que nous avions fait jusqu’ici… En effet, nous devions concilier 2 choses importantes cette année là, l’ascension du Mont-Blanc et ce fameux tour de la Vanoise que j’avais déjà fait quelques années auparavant ! J’allais dire comme d’hab . Mais ça fait un peu m’as-tu vu et c’est pas mon genre !
Nous avions donc enfourché nos trottinettes à moteur (nos autos) rangé les sacs, les godasses, les bâtons les gourdes les cartes et nos femmes !!! Tiens tiens, mon côté rigolard reprend le dessus !

 Mon topo personnel

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 Liste des refuges du tour de la Vanoise


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 SAMEDI 29 JUILLET : arrivés à Pralognan 
Enfin arrivés à Pralognan la Vanoise au refuge de l’Isertan situé à l’intérieur du camping pas très loin de la patinoire olympique où Surya Bonaly brilla … Nous déchargeons nos véhicules et prenons possession de la chambre commune, gare aux ronfleurs cette nuit, y a encore des coups de savates qui vont voler !!! On va faire un petit tour repérer où nous pourrions garer les autos pendant ces quelques jours, car pas question de les laisser dans le camping… Le temps de faire la photo de famille et nous passons à table ! Belle et chaude ambiance dans ce refuge animé certes, il y a beaucoup de monde qui mange mais pas forcément qui fera la même chose que nous… Quelques nouveaux venus cette année là, parmi lesquels : Pierrot environ 65 ans, coureur de montagne aguerri, ça promet pour les arrivées !!! Puis aussi 2 frères René un alsacien et Claude du Territoire de Belfort, nous devions également retrouver le copain de Muriel mais à la fin du périple, il viendra directement au col de la Vanoise à Félix Faure ! Un fameux gaillard celui-là aussi, il est AMM (accompagnateur en moyenne montagne). Ici aussi nous avons mangé une fameuse tartiflette bien onctueuse… Heummm !!! j’y pense encore ! On laisse les clés des bagnoles au patron, ça nous évitera de les perdre en route… Un p’tit coup de génépi et dodo !

DIMANCHE 30 JUILLET : De Pralognan à Péclet-Polset.
Réveil de bonne heure… L’adjudant de quartier fait le tour des clampins… "Tout l’monde est-y en forme la d’dans ? ". Un tout petit oui insignifiant fuse du fond de la pièce, c’est Marie-Thérèse qui émerge, elle est toute petite, mais tellement sympa, notre "Tata" dans son pyjama à fleur, ce sont ses nièces qui l'appellent ainsi, alors tu penses... C'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, "tata par ci, tata par là"… On s’habille, petit déjeune, on charge la mule et hop ! Un p’tit coup de sabot à la Marie et c’est parti pour le refuge de Péclet-Polset… Enfin, on n’y est pas encore, on passe le chemin au fond du camping et on attaque à travers la sapinière jusqu’à la route carrossable qu’on va emprunter sur quelques KM jusqu’à un petit pont sur un torrent qui descend justement de là où on doit aller. A partir d’ici, les nouveaux sauf Pierrot sont un peu inquiets, Ils me semblent bien trop chargés malgré la liste type et les recommandations avant le départ… On en reparlera plus tard ! le chemin devient un peu plus caillouteux le vallon s’élargit à peine et on commence à voir de la belle montagne, les yeux s’écarquillent, les fronts perlent de sueur, on fait une petite pause aux abords d’une "vacherie" qui fleure bon la bouse et le «pecno» les bidons de lait vides et retournés sur des piquets, près d’un "tronc à eau"… Carte postale parfaite que je n’ai pas captée ; Ici encore, je ne me doutais pas qu’un jour j’en reparlerais (tu as peut-être déjà entendu...? par N.P) et que j’en aurais besoin, enfin c’est comme ça ! Eh les cocos, faut y aller s’écrie le J€@n-Cl@ud€ "le juteux" c’est moi, faut pas croire, je suis gras comme un verre de lampe mais alors question "gueule" j’ m’pause là ! Je remets en route le groupe qui tire un peu la patte… Tu parles, avec Jacky et Maurice, on vient de faire l’ascension du Mont-Blanc autant te dire qu’on décolle comme des avions à chaque remise en route, nous n'avons pas de mérite, mais un temps d'avance ! Les autres nous regardent comme les spectateurs du tour de France. On se fait un peu engueuler, tant pis, "y z’avaient qu’à faire comme nous" expression bien de chez nous. On casse la croûte sur le bord du chemin, pas le temps de "pinailler" non mais, voulez pas des fois qu’on vous sorte des chaises et des tables !!! Ca n’a pas été dit, mais pensé tellement fort que tout le monde a compris. Le refuge est en vue, un beau et grand refuge qui, paraît-il a brûlé depuis ! On arrive après quelques petits virages mais pas question de rentrer, ici c’est quasi militaire, alors on se venge sur les bières. Puis, un peu comme si on était devant un "Guignol" ça commence à s’animer sur la crête des collines à 50 m autour du refuge… Une Harde de bouquetins "au moins 50 têtes" vient voir un peu la gueule des nouveaux arrivants, on décide d’aller à leur rencontre… Tu parles, c’est comme si tu essayais d’apprivoiser un alligator… Ils maintiennent toujours les 50 m de distance entre nous, nous allons jusqu’à un gros rocher et de là nous voyons le lac Blanc que nous irons voir de plus près demain, ça suffit pour ce soir ! Le soir à table, je n’ai pas le souvenir d’une chaude ambiance de refuge, mon impression de départ ne me trompe pas, ici, ne règne pas une sympathie fut-elle commerciale !!! Le CAF aurait-il ce côté un peu sans civilité de certaines administrations… Je pense plutôt que c’est une question de personnes. Donc je ne dénigrerai pas ! je la ferme. Dodo et à demain.

LUNDI 31 JUILLET : De Péclet-Polset à l’Orgère.
Debout pas trop tôt, aujourd’hui, l’étape n’est pas très longue, juste monter le col de Chavière il me semble et ensuite de la descente… Donc on décide d’aller voir ce fameux lac Blanc, sans intérêt particulier, ce qui nous conduit à monter vers un petit col dont j’ai perdu le nom, et de là, nous apercevons un beau glacier qui descend de la gauche et puis aussi, le dessus du télésiège du Mont du Vallon "je me rappelle pour l’avoir emprunté, jadis" Puis on redescend et voilà Danielle qui s’en va en courant comme si une guêpe l’avait piquée, à l’aide de ses bâtons de marche, elle court, elle vole que dis-je, elle s’envole, on ne peut pas la rattraper tellement elle va vite et bien… Bref, la dame s’était essayée à la descente comme ça, sans raison, pour le fun… On reprend les sacs et nous voilà partis, finalement, ce col n’est pas difficile, mais on n’en voit pas le bout… Enfin un petit raidillon d’ardoises et de cailloux et hop ! nous voilà de l’autre coté avec une superbe vue sur la vallée de Modane et sur mes montagnes de la Maurienne… C’est splendide, on pose les sacs, petits en-cas, topette et ça repart, ici, t’as pas même le temps de "pisser" il faut presque le faire par la portière… Pardon, je me croyais en auto !!!
Le sentier redescend assez vite et on part un peu sur la droite du vallon, il commence à faire chaud… Même très chaud, on dégouline comme des chéneaux… on trouve un coin pas vraiment à l’ombre pour déjeuner enfin c’est un grand mot. L’affaire consommée si je puis dire, pas de traînards, tout le monde se lève "pas pour la Danette" ni pour la "grimpette" ça descend toujours et même pas mal, on passe entre des hautes herbes ce qui nous préserve un peu de la chaleur… Enfin en vue le refuge de l’Orgère, on passe à travers une sapinière visiblement amochée par une avalanche et nous voilà dans la cour de notre bercail… Ici, les patrons sont sympas, ça nous change de la veille… Petite douche, grosse "bibine" petite sieste jusqu'au repas, nous devrions voir Danielle, pas la mienne, mais une homonyme qui n’est pas venue cette année pour cause de santé… Elle devrait nous rejoindre pour l’appéro ??? Visiblement, elle aurait dû s’appeler Madeleine car elle ne viendra pas (souvenez-vous de la chanson de Brel), la suite nous apprendra qu'elle s’était trompée d’un jour. Souper excellent, je me rappelle d’un riz au jus…. Puis dodo. Cette nuit là, je vois des ombres chinoises, je me réveille discrètement, c’était Samy qui visiblement agacé par notre ronfleur national "Philippe" tenait sa savate à la main prêt à sévir… Bref une nuit agitée.

MARDI 01 AOUT : De l’Orgère à Plan-Sec.
Petite fraîcheur du matin fait grand bien !!! Nous sommes partis depuis quelques minutes en direction de l’est mais en contournant un gros massif rocheux et boisé, nous allons très vite et Jean qui marche devant moi semble avoir des soucis et d’un seul coup, le voilà couvert de taches rouges… Il est allergique aux graminées en pleine effervescence !! Il est visiblement habitué et ne s’en détourne pas trop, de temps en temps, il se passe la main de la même manière qu’une vache le fait avec sa queue, je sais, la comparaison n’est pas flatteuse, Jeano… Si tu nous vois ou plutôt, si tu nous lis… "à la Druker" Petite pause vers une ruine, au bas, la vallée bruyante de Modane, on distingue même la pollution qui monte car il fait très chaud, on attend les derniers et comme d’hab. ça redémarre, si bien qu ils ne se reposent jamais ! Nous marchons le soleil en pleine tronche et les femmes retroussent les manches du tee-shirt, mettent la crème à bronzer et les mecs sortent lunettes et chapeau du sac, nous n’avons pas les mêmes valeurs !!! Nous contournons ce fameux éperon rocheux dont je vous parlais en partant et remontons maintenant au nord/est, nous voyons nettement les 2 plans d’eau et leur barrage que nous contournons pour redescendre légèrement et biaiser à presque 180° pour remonter quelques encablures vers Plan-Sec… Un magnifique refuge ancien avec une cour, c’est splendide et le mari de la patronne M. Bermond est d’une gentillesse… Décidément, lorsque les refuges sont privés, quel accueil !!! y aurait-il une relation de cause à effet… Certes, ce n’est qu’une constatation qui se vérifie le soir car un apéro de bienvenue nous attend sur des tables à la terrasse et nous nous croyons au club Med. (image) Pierrot et les 2 frangins nous font un cours sur la technique des barrages… (Je crois, poids/voûte dans les cas présent) en parlant des retenues en aval. Nous descendons avec le télésiège jusqu’à Aussois pour refaire le ravitaillement de midi pour les jours restants. C’est le marché en bas, on se goinfre de fruits, de glaces enfin ce qu’on ne trouve ou n’emmène pas dans le sac. Puis retour 2 heures plus tard pour le souper tout aussi sympa et délicieux… Prenez-en de la graine le CAF, ils font aussi bien sinon mieux pour encore moins cher, mais surtout, chose qui ne se monnaie pas… La SYM…PA…THIE... Ne croyez pas que j'ai une dent contre le CAF, j'ai adhéré jadis, mais je trouvais qu'ils se la jouaient un peu trop à mon goût et ce que je dis ici n'est qu'un constat qui n'engage que moi seul !!! Belle soirée à admirer le couchant… puis dodo.

MERCREDI 02 AOUT : De Plan-Sec à l’Arpont.
Pendant la nuit, le temps a changé, il pleut et fait terriblement froid, on enfile les pèlerines et partons sans traîner … en cours de route, nous traversons des petits torrents et sautons de pierre en pierre et mon copain Maurice pique un vol plané en glissant sur l’une d’elles, il est mouillé jusqu ‘au "calbar" et ça fait floc floc dans les grolles. "Y a d’l’hubidité dans les burs !!!" comme dirait "Ouin-Ouin" en montant, au détour d’un chemin, je fais une rencontre attendue, en effet, à cette époque un collègue de travail faisait le même parcours dans le sens inverse… Le gars en question passe à coté de moi sans même me regarder et moi de lui dire… "et ben, écrase-moi pauvre neu neu et me dis pas M….. !!!" Il se retourne et me regarde comme si j’étais un extraterrestre ???? Visiblement il ne comprend pas trop… Et là, stupeur, je crois distinguer une méprise… c’était son frangin et l’autre " celui que je connaissais" arrive en se bidonnant, nous en reparlons depuis à chaque rencontre au grand dam de ma femme qui trouve que je me répète… serait-ce un signe de vieillesse ??? On arrive à l’Arpon, avec un monde pas possible, on a bien du mal de se faire attribuer les places réservées depuis 3 mois tout de même, ICI, on sent la surfréquentation qui génère le manque de chaleur et de sympathie, peut-être faudrait-il qu’ils attendent le client et pas le contraire et puis, il me semble que c’est aussi le CAF ??? je ne me souviens plus… "no comment" du coup, le Claude en a marre d’attendre sur les filles à la porte de la douche, il prend sa serviette et sa trousse et va se laver les fesses et le reste au torrent en aval… Il se met à poil et là les cris fusent de toutes parts, il est poilu comme un ours "le Glaude" Et les randonneurs qui arrivent encore passent à coté de lui en regardant ailleurs et commentent en arrivant… Tu as vu l’autre à poil au bord du torrent… Ca fait école, il y en a maintenant 3 ou 4 qui font la même chose dont des filles… Alors là les sifflets et les jumelles sortent des bouches et des sacs ! Comme à l’armée, 2 ou 3 services pour le repas du soir…On voit qu’ici le randonneur est un "produit de consommation" et qu’il n’intéresse personne sauf peut-être le porte-monnaie du patron !!! Refuge de l'Arpont (2309m)

JEUDI 03 AOUT : De l’Arpont à Félix Faure (refuge du col de la Vanoise)

Lendemain matin blafard, pas de soleil temps gris très venté, pluie fine et perçante, à ne pas mettre un randonneur dehors, T° 5/6° en baisse rapide… On part sans traîner, après quelques virages et une remontée vers le nord, il me prend un envie pressante… Mais avec la pèlerine ! Danielle m’aide et je lui dit de partir doucement, je la rattraperai… Et là, je sais pas si vous avez déjà posé culotte avec le sac à dos, mais c’est pas facile, encore moins de remettre la pèlerine car il pleut pas mal maintenant. Bref, je repars à moitié fringué et finis en route… Pendant ce temps Danielle avance et j’ai du mal de la rejoindre. Ce qui devait arriver arriva. A la jonction des chemins allant soit à "entre deux eaux" soit au col de la Vanoise… Je la cherche parmi les gros rochers et de loin, ne la vois pas et me doute qu’elle est descendue, je m’avance sur un rocher et je la vois presque à mi parcours… Je la siffle, elle m’entend, se retourne, je lui fais signe de remonter, ce qu’elle fait… Tout ça prend du temps et ce dernier s’aggrave… Il neige presque maintenant, elle me rejoint et nous repartons dans la bonne direction… Franchir ces rochers avec un temps pareil fut une galère, on rattrape un des 2 frères qui nous suit, nous sommes maintenant au bord du ruisseau qui vient du col lui-même et Danielle a froid et ne peut plus tenir ses bâtons, elle s’entoure les bras dans la pèlerine et tient le tout. En passant à coté du refuge Félix Faure, que nous n’avions pas vu, c’est l’odeur de fumée qui nous arrêta, enfin presque, car je savais qu’il n’était pas loin ! Là, il y avait quelques potes qui étaient déjà arrivés et qui mangeaient, on en fit autant avec le "fréro" et même qu’on siffla une bouteille de rouge avec une omelette que même "Bocuse" en aurait pâli !!! Les autres arrivent à quelques encablures, il ne manque plus que Jean et Nicole, nous sommes inquiets, on est prêts à faire ½ tour … Ils arrivent 1 bonne heure après, tout frais, ils avaient trouvé refuge dans un trou à l’abri et là, ils se sont restaurés, changés, réchauffés et les voilà fin drus ! Ensuite leur gendre arrive, celui dont j’avais parlé au départ ! on est tous là, après douche chaude, repas du soir, dodo.

VENDREDI 04 AOUT : De Félix Faure (col de la Vanoise) à l’Isertan.
Ca démarre très fort ce matin on passe très vite le lac des vaches en redescendant sur Pralognan, quelques virages dans la caillasse et nous arrivons dans un petite forêt de feuillus et c’est à ce moment que Christophe un jeune gars de 35 ans nous allume comme un pétard au 14 juillet… Mais c’était sans compter avec la roublardise d’un des 2 fréros, de Maurice, Samy et ma pomme qui n’est jamais la derniére dans ces cas là, tu parles, moi l’ancien marathonien, au fur et à mesure nous ne nous retrouvons plus que Christophe et moi devant, les autres sont dans les pâquerettes. Nous courrons littéralement sur un petit chemin de crête et je m’empêtre les bâtons dans les jambes et me casse la binette… Christophe est désormais seul loin devant. Il va falloir la jouer serrée, d’autant que le garçon est un commissaire de police… autant te dire qu’il a la tête sur les épaules… Mais je n’avais pas dit mon dernier mot, 20 ans de montagne te laissent des traces, j’avais déjà fait ce périple une fois 7/8 ans auparavant et je vois de loin mon gaillard obliquer sur la gauche juste avant l’arrivée au village, là, je me dis, grand, tu as gagné… Je prends entre les maisons du village, de loin je « mate » le clocher du village en point de repère et je coupe au plus court. J’arrive le 1er et j’ai le temps de commander une bière, de me mettre à la terrasse de l’Isertan et de voir arriver Christophe ébahi de me voir là visiblement moins essoufflé que lui et tous les autres à la file… C’est vrai que j’ai la paume des mains en piteux état, mais je serre les dents et savoure ma victoire sur ce jeune "freluquet" Attendez...Attendez, je ne suis pas en train de dire que je suis plus balèze que lui, tout au plus un peu plus "roublard" ce qui montre bien aussi qu'il ne suffit pas uniquement d'avoir le physique, certes il est nécessaire, mais on ne doit jamais compter qu'avec celà. Il est tout juste 11h30 et ça sent le caoutchouc brûlé "à cause de l’usure des semelles"… On se met à table (mauvaise entrée en matière... Plaisanterie) pour un dernier repas en commun, on charge les autos et Christophe se fait arracher le hayon de sa 806 par un chauffeur du dimanche qui tire une caravane et coupe le virage comme s’il était en solo, résultat des courses, pas grand mal juste un peu de ferraille et la trouille… Chacun retourne qui, à ses vacances, qui à son boulot, on se dit « bye bye » et à l’année prochaine !

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